Utiliser les plantes aquatiques pour la phytoépuration des eaux d’étangs

Le principe de la phytoépuration en milieu aquatique

La phytoépuration utilise les plantes aquatiques pour traiter naturellement les eaux polluées ou chargées en nutriments. Dans le contexte des étangs, cette technique consiste à exploiter le pouvoir filtrant et absorbant des racines des plantes pour dégrader et capter les polluants, tels que nitrates, phosphates, métaux lourds ou matières organiques. Les plantes sélectionnées, comme les roseaux, les massettes ou les joncs, hébergent également des bactéries épuratrices qui participent à la décomposition des substances nocives. La phytoépuration est une méthode écologique, économique et durable qui améliore la qualité de l’eau sans recourir à des traitements chimiques, tout en favorisant la biodiversité.

Comment intégrer la phytoépuration dans l’entretien d’un étang

Pour intégrer la phytoépuration, il convient d’installer des zones dédiées, appelées lagunages ou filtres plantés, en périphérie de l’étang ou dans des zones peu profondes. Le choix des plantes doit être adapté au climat, au type de sol et au niveau de pollution. L’entretien consiste à surveiller la croissance des végétaux, à retirer les parties mortes et à éviter la surdensité pour maintenir l’efficacité du système. L’association avec des bactéries naturelles, comme celles disponibles chez EntretienEtang.com, optimise la dégradation des polluants. Enfin, il est important de contrôler régulièrement la qualité de l’eau pour évaluer la performance de la phytoépuration. Cette approche permet non seulement d’améliorer la santé de l’étang, mais aussi de créer un espace esthétique et propice à la biodiversité.

Utiliser les plantes aquatiques pour la phytoépuration des eaux d’étangs
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