Comment tester la qualité de l’eau de son étang ? Les indicateurs à surveiller

Pourquoi analyser l’eau de son étang est indispensable

La qualité de l’eau est le cœur de la santé de votre étang. Une eau claire à l’œil nu peut cacher des déséquilibres chimiques ou biologiques qui, à terme, nuisent à la faune, favorisent les algues ou provoquent une mauvaise odeur. Tester l’eau permet d’anticiper les problèmes avant qu’ils ne deviennent visibles. Les paramètres à surveiller dépendent de l’usage de l’étang (ornemental, piscicole, baignade), mais certains restent universels. Le pH, par exemple, doit se situer entre 6,5 et 8 pour un équilibre optimal. Un pH trop acide ou trop alcalin bloque la croissance des plantes et perturbe les bactéries bénéfiques. Les nitrates (NO) et phosphates (PO), en excès, favorisent la prolifération des algues et des cyanobactéries. L’ammoniaque (NH) est particulièrement toxique pour les poissons, même à faible dose. Le taux d’oxygène dissous est également crucial, surtout en été ou en présence de vase importante. Enfin, la dureté de l’eau (GH, KH) influence la stabilité du pH et la capacité tampon de l’eau. Un étang bien équilibré sur le plan chimique est moins sensible aux pics de pollution, résiste mieux aux variations climatiques, et demande moins d’entretien. C’est donc une démarche préventive indispensable pour tous les propriétaires d’étangs, qu’ils soient naturels ou artificiels.

Comment tester l’eau facilement et interpréter les résultats

Tester l’eau de votre étang ne nécessite pas un laboratoire : il existe aujourd’hui des kits de test simples, précis et abordables. Ces kits sont disponibles sous forme de bandelettes colorées, de gouttes réactives ou de sondes électroniques. Pour un usage ponctuel, les bandelettes suffisent à donner un aperçu des principaux paramètres (pH, nitrates, nitrites, GH, KH). Les tests gouttes sont plus précis, utiles si vous avez des poissons sensibles ou si vous traitez un problème spécifique (algues, mortalité inexpliquée, eau trouble…). Il est recommandé de prélever l’eau à environ 30 cm de profondeur, loin des plantes ou zones stagnantes, et à différentes zones du bassin si possible. En fonction des résultats, vous pouvez ensuite adapter votre entretien : par exemple, en cas de nitrates élevés, vous pouvez introduire davantage de plantes filtrantes et réduire la nourriture des poissons. Si le pH est instable, l’ajout de substrats tampon (comme la pouzzolane ou des coquilles d’huîtres) peut stabiliser le milieu. Pour soutenir l’ensemble du cycle biologique, l’usage régulier de bactéries naturelles comme Bacterius®POND ou EQUINOX, disponibles sur EntretienEtang.com, permet de réduire la charge organique sans altérer les paramètres chimiques. Il est conseillé de faire un test complet au moins 2 à 3 fois par an, en particulier au printemps, en été et à l’automne. Cette routine simple vous évitera bien des désagréments et vous aidera à mieux comprendre et gérer votre étang au quotidien, en douceur et naturellement.

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