Comment limiter les algues filamenteuses dans un étang ?

Comprendre l’apparition des algues filamenteuses et leurs impacts

Les algues filamenteuses sont un problème fréquent dans les étangs, particulièrement en été lorsque les températures sont élevées et que l’eau est riche en nutriments. Ces algues forment de longs filaments verts qui peuvent envahir rapidement la surface de l’eau, s’accrocher aux plantes, aux roches, ou aux berges. Leur prolifération est souvent le signe d’un déséquilibre écologique lié à un excès de nitrates et de phosphates, dus à des apports excessifs de matières organiques, à la suralimentation des poissons ou à un manque de plantes aquatiques compétitives. En plus de nuire à l’esthétique du bassin, les algues filamenteuses consomment beaucoup d’oxygène pendant leur décomposition, ce qui peut provoquer des épisodes d’hypoxie et mettre en danger la faune aquatique. Elles peuvent également étouffer les plantes submergées, perturbant ainsi la filtration naturelle et la production d’oxygène. Comprendre leurs causes est donc primordial pour pouvoir agir efficacement et durablement.

Méthodes naturelles pour limiter la prolifération des algues filamenteuses

Pour contrôler les algues filamenteuses sans recourir aux produits chimiques, plusieurs solutions naturelles sont recommandées. Tout d’abord, il est essentiel de réduire les apports en nutriments : évitez la suralimentation des poissons, nettoyez régulièrement les feuilles mortes et débris végétaux, et limitez les engrais chimiques à proximité de l’étang. Ensuite, favorisez la présence de plantes aquatiques compétitives comme l’élodée, le myriophylle ou les potamots, qui absorbent les nutriments et limitent l’espace disponible pour les algues. L’introduction de plantes flottantes comme la lentille d’eau ou la laitue d’eau permet également de limiter la lumière disponible pour les algues. L’usage régulier de bactéries naturelles dégradant la matière organique, telles que Bacterius®5B ou POND, disponibles sur EntretienEtang.com, aide à digérer les déchets avant qu’ils ne nourrissent les algues. Enfin, une bonne oxygénation via un bulleur ou une cascade prévient la stagnation de l’eau et limite la formation de zones favorables aux algues. Ces méthodes combinées permettent de maintenir un étang clair, équilibré et sain, sans nuire à la biodiversité ni à la qualité de l’eau.